Exposé complet, Sociétés et chefferies de l'ouest et du sud-ouest du Burkina Faso
INTRODUCTION
Une fois les espaces occupés, les différents peuples s’organisèrent en sociétés et en royaumes.
I. LES SOCIETES « ACEPHALES »
Elles sont qualifiées de sociétés sans pouvoir centralisé. Ce sont pour la plupart les populations de l’Ouest et du Sud-Ouest à l’exception des gans. Elles se composent donc des bobos, des sénoufos, des lobi, les birifor, les dagara, les bissa, les gourounsis, les dogons, les kurumba.
Ces populations ont par nature et par tradition un goût des plus prononcés pour leur indépendance individuelle, un souci intransigeant et constant d’être leurs propres maîtres. Leur organisation politique est un mélange de gérontocratie et de démocratie. Ce qui veut dire que toute personne sans condition préalable de naissance peut être appelée à diriger la cité si ses pairs la jugent la plus apte. Il faut donc être le plus âgé parmi ses pairs et être le plus digne. On peut toutefois diviser ces sociétés en deux groupes à savoir : les communautés villageoises et les sociétés lignagères.
Les communautés villageoises : elles sont organisées de telle sorte que ce qui compte le plus c’est le village quel que soit le nom de famille. Le sentiment de l’appartenance au village l’emporte sur celui du lignage. Exemple : les bwaba, les sanas, les marka.
Les sociétés à organisation lignagère : ce qui compte le plus est le lignage. La parenté est donc le lien central. La société est divisée en catégories socioprofessionnelles : les griots, les cultivateurs, les forgerons… Le mariage n’est pas possible entre eux parce qu’ils se considèrent comme frères et sœurs.
Acheter pour obtenir l'exposé complet
II. LA FORMATION DES ROYAUMES
1. Les royaumes moosé ou Mossi
2. Le royaume du Guiriko
3. Le royaume de Ouahabou
III. L’ORGANISATION DES SOCIETES A POUVOIR CENTRALISE DE L’OUEST ET DU SUD DU BURKINA FASO
IV. L’ORGANISATION DES SOCIETES SANS POUVOIR CENTRALISE DE L’OUEST ET DU SUD DU BURKINA FASO
1. Les sociétés sans Etat
2. Organisation sociale
3. Au plan culturel
CONCLUSION